You are so dead to me
J'ai passé la nuit à imaginer comment t'étrangler..
J'ai imaginé tes derniers mots, et surtout les derniers que tu aurais entendu (de ma part).
Je t'ai traitée de "Salope", de "pute" (sans majuscule) et je t'ai même dit d'aller te faire foutre et d'aller brûler en Enfer..
Et non, je n'ai pas dit ça sous le coup de l'énervement. Je le pensais. Je le pense.
Je te souhaite de souffrir, de sentir ton coeur battre à tout rompre et avoir la sensation qu'il va lâcher, de pâlir, de t'effondrer sur le sol, de pleurer, d'avoir l'impression que ça ne peut pas être possible, de prier pour que ce soit une mauvaise blague, que tu souffres comme j'ai souffert quand j'ai découvert ton sourire.
Si j'avais pu, je t'aurai frappée. Je t'aurai frappée jusqu'à voir le sang gicler. Et je t'aurais étranglée avec cette sorte de ficelle que l'on passe autour du cou de la personne et que l'on serre jusqu'à ce qu'elle étouffe.
J'aurais tellement aimé te voir étouffer comme moi j'étouffais à l'intérieur.
"Je n'ai rien à me reprocher." "Non, on ne peut pas dire que je t'aime."
Tes mots, hier soir.
"Je tiens énormément à toi". "Je suis tellement désolée." "Je t'Aime".
Tes mots, aujourd'hui.
C'est ça. A d'autres. Je t'avais dit de ne pas revenir en me disant "Je t'aime".
Je te connais tellement par coeur et toi tellement pas.
Je pensais que t'avais appris à me connaître, que tu savais que je ne montrais rien et que pour toi, j'avais fait un effort, je t'avais même un peu ouvert mon coeur, que tu savais que je me protégeais de l'amour parce que celui-ci m'a mise à terre, nous a mises à terre, que tu savais que j'avais seulement besoin d'un peu de temps, que tu savais qu'à chaque fois que je disais "On n'est pas ensemble", c'était suivi de "C'est compliqué". Mais non, t'as pensé qu'à toi, encore à toi et seulement à toi.
Tu te caches derrière ta pitoyable ignorance, tu dis que tu n'as jamais réussi à me cerner mais que tu m'aimes malgré tout, que tout ce que tu veux c'est que l'on soit ensemble. C'est simplement que tu ne comprends pas. Tu ne veux pas comprendre ouai.
T'es tellement contradictoire.. mais si prévisible que c'en est écoeurant.
Ce serait mentir de te dire que je t'ai assez aimée pour te détester.
Mais j'avoue t'en vouloir pas mal. Et tu sais que je ne suis pas rancunière, mais tu sais aussi que quand on me fait mal, c'est quasiment impossible de revenir en arrière. Enfin, je pense que tu le sais.
En fait, tu m'as déçue.
Je pensais que t'étais à moi, mon petit jouet que je commençais doucement à aimer, en fait je pensais que tu m'appartenais.
C'est pas si grave.
Mais ce que tu as fait est impardonnable.
En plus de ta trahison et de ton total manque de respect, ton égoïsme me fait vomir. La roue tourne.. et ce jour là.. tu vas crever de souffrance. Comme moi j'ai faibli.
J'ai mis tes affaires dans une boîte, j'ai jeté certaines de nos photos, j'ai effacé tout ce qui pouvait me relier à toi, je n'écoute plus nos chansons, du moins plus avec l'appelation "nos chansons" mais avec "c'est une chanson comme une autre", j'ai tué ce qu'il restait de nous. Non, en fait, c'est toi qui a tué ce qui restait de nous. T'as fait pire que ça même. Tu l'as bousillé, t'as marché et craché dessus, t'as même ri en nous détruisant. Me dis pas que c'est pas vrai, je ne te croirais pas.
..Et on a baisé.
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struggle
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Merci (:
T'as des envies de meurtre comme ça, toi aussi?..
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à 07:48